Crush, rush. Y todo y nada y absolutamente nada 

Dialogue :
Maurice Vander, connu d’abord pour être le pianiste de Nougaro vient de mourir 

-Oui, j’ai lu. Grand pianiste. L’as-tu écouté avec Bireli Lagrene, le guitariste manouche, dans son disque en hommage à Sinatra :Blue Eyes ? 

-Non. 

-Écoute “I’ve got à crush on you“. 

Rush

-Non, crush. Le BÉGUIN. un mot magique, tu sais bien. Rush, c’est une “ruée“. Et la ruée sur un être, c’est d’une force presque sidérale. La ruée sur, vers un être, c’est l’enlacement violent. Un bolide dans l’éternité. 

-Violent ? 

-Non, violent par son éternité sereine. Un crush éternel. 

– Donc, il faudrait un rush vers le crush ? Ou un Crush avec du rush ? Ça c’est l’amour vrai ? 

-Exactement. 

-Je m’en vais (rush)  embrasser ma femme. Tendrement, pour l’éternité (crush) 

– OK, tu viens de comprendre. Moi je vais chanter “I’ve got you under my skin”. C’est aussi vrai.