Tête droite, debout.

Chaque semaine, les Juifs lisent un extrait de la Bible, le Pentateuque, la Torah. La Paracha.

Celle qui est lue le shabbat qui précède le nouvel an juif, Roch Hachana (qui signifie littéralement la “tête” de l’année se nomme la Nitzavim.

C’est une de celles qu’on peut allègrement commenter. Il y est question de Moïse qui s’adresse aux Enfants d’Israël au moment où il va mourir. Lui n’entrera pas dans la terre promise.

L’incipit de la paracha énonce :« Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd’hui ».

les Sages, les commentateurs considèrent que les juifs se tenaient debout comme ils doivent se tenir, debout, lors des fêtes de Roch Hachana et de Yom Kippour, debout devant le Créateur, et surtout debout devant sa conscience.

Roch Hachana est donc la « tête de l’année », comme un cerveau qui est la tête du corps lequel non seulement donne à penser mais permet d’embrasser le reste des jours qui suivent les premiers, lesquels sont, à l’infini, toujours en tête.

On se demande ce que vient faire ici un commentaire d’une paracha. Rien de religieux dans ce site.

Non, c’est juste cette idée de tête, de haut, du debout qui nous a incité à écrire rapidement ce billet.

Chaque instant, nous sommes-nous dit, est la tête de ce qui suit. Ce qui doit advenir.

Un peu court. Comprenne qui le veut. La tête est plus qu’une notion, c’est LE concept.

Chana Tova m’écrivent mes amis. Et je réponds, bêtement, Chana Tova, y compris aux disparus, voyageurs d’entre les étoiles.

Chana Tova est une belle expression.