Spéciste, anti-spéciste, anthropodéni…

UN EXTRAIT DE LA  LETTRE DE FRANCE CULTURE DE CE JOUR

“Le rire, le deuil, la colère, la pitié… les animaux éprouvent une palette d’émotions extrêmement variées. C’est ce que nous explique l’éthologue Frans de Waal.

Mère orang-outan et son petit
Mère orang-outan et son petit Crédits : Freder – Getty

A l’heure où l’antispécisme s’impose de plus en plus dans le débat d’idées, l’éthologue et primatologue Frans de Waal nous invite à reconsidérer toutes nos certitudes. Dans son dernier ouvrage, La dernière étreinte, publié aux Editions des Liens qui Libèrent, il fait état des recherches récentes sur les émotions animales : les mammifères et la plupart des oiseaux ressentent des émotions : tristesse, joie, colère, deuil, désir de pouvoir ou sens de l’équité… Aux accusations d’anthropomorphisme — tendance à assimiler l’attitude des animaux à celles des hommes —, Frans de Waal oppose l'”anthropodéni”, c’est-à-dire la croyance vaniteuse des hommes en l’incomparabilité de leur espèce. Le primatologue américano-néerlandais apporte son expérience aux grands débats éthiques et philosophiques contemporains.”

Il faut prendre parti : je suis un spéciste (l’idéologie qui postule une hiérarchie entre les espèces, spécialement la supériorité de l’être humain sur les animaux, ou plutôt la différence).

Ce qui m’attire les foudres de tous mes amis végétariens, mauvais liseurs de Philippe Descola, de Claude Lévi-Strauss.

Je pourrais développer, mais je deviendrais vite aussi ennuyeux qu’un humain.

Et l’ennui, provoqué ou subi est, justement un de ses traits de caractère, à cet humain,  peut-être pas présent chez les animaux…