l’essentialité

Presque une suite d’un précédent billet sur la « proximité ». Le journal « Le Monde » s’en tire assez bien financièrement, grace aux pleines pages de publicité qu’elle peut vendre, en cette période improbable.

J’ai écrit dans le billet précité que j’ai préféré ne pas m’énerver sur le « Désolé Amazon », en gras, pleine page achetée par Intermarché.

Je tombe ce soir sur celle-ci (Le Monde daté du 11-12/Novembre)

Après les libraires, le théâtre, le cinéma, et à vrai dire tous les commerces, voici arrivés les jouets. Essentiels pour les gamins, évidemment.

Il suffirait simplement, ce qui ne serait pas scandaleux, de clamer que le “chiffre d’affaires” est essentiel. On perdrait moins de temps, d’argent et de papier. Puis que le vaccin, assez essentiel pour ceux qui n’auraient pas peur de se l’injecter, arrive.

Je pourrais, par ailleurs, ici, écrire des dizaines de lignes pour proposer un vision de ce qui peut être essentiel et qui ne se trouve peut-être pas dans le commerce. Je m’abstiens, tout en, émettant, de la pointe du clavier, sans trop faire de bruit, l’idée saugrenue que le jouet n’est peut-être pas essentiel, du moins celui qui inonde les grandes surfaces. On peut aussi le penser, le fabriquer ou jouer avec ce qui tombe sous une main intelligente. En souriant, évidemment, essentiellement.

PS. Vous souvenez-vous de la publicité “L’essentiel est dans Lactel” ?