Arthur Elgort, Saul Leiter, objectif femmes.

Arthur Elgort.

Voici un photographe qui sait phographier les femmes. On ne le cite pas suffisamment. C’est un de mes préférés avec Saul Leiter qui a inventé la couleur mais est un maître du Noir et blanc

Cyndy Crawford
Gia Carangi
Kate Moss

Le galbe des cuisses de Cindy Crawford à été fixé au millième de seconde. La nudité de Gia au téléphone est stupéfiante de formes justes, les seins de Kate Moss sont insensés de vérité. J’avais acquis celle de Gia Carangi, pour pas cher à l’époque. Petit format 24×36, avec une tache de café jaunie sur le pied qui pendait. Perdue , dans un de mes nombreux déménagements. Ou peut-être vendu pour acheter un Voitglander, pas les moyens pour un Leica, au demeurant inutile quand on sait cadrer et révéler.

Kate Moss

Je m’arrête quelques secondes sur une des égéries des années 70, souvent photographiée par Elgort : Gia Carangi, qu’on voit donc presque nue sur son fauteuil en train de téléphoner, premier mannequin américain, qui faisait souvent les unes de Vogue, magnifiquement photographiée par Elgort

Gia Carangi

Gia Carangi

GIA

GIA

GIA

GIA CARANGI. ARRET SUR IMAGES

C’est à l’été 1978 qu’un photographe et coiffeur local, Maurice Tannenbaum, demande à la belle brune de poser sur la piste de danse après l’avoir repérée dans une boîte de nuit locale. Les looks sombres et garçon manqué de Carangi, ses mensurations 34-24-35 et son visage parfait correspondaient parfaitement au monde de la mode qui, à l’époque, était envahi par les blondes élancées.

Tannenbaum a transmis les photos de Carangi au légendaire photographe du grand magasin new-yorkais Bloomingdale, Arthur Elgort. Avant que Carangi ne le sache, elle était le sujet de conversation de New York.

Une ascension fulgurante vers la renom

La première séance photo de Gia Carangi dans la boîte de nuit de Philadelphie, alors qu’elle n’avait que 16 ans, a marqué le début de son ascension fulgurante vers la célébrité, et la vie n’a accéléré qu’une fois qu’elle a déménagé à New York.

Francesco Scavullo, l’un des principaux photographes de mode de l’époque et qui deviendra un ami personnel de Carangi, a jailli d’elle :

« IL Y AVAIT QUELQUE CHOSE QU’ELLE AVAIT… AUCUNE AUTRE FILLE NE L’A. JE N’AI JAMAIS RENCONTRÉ UNE FILLE QUI L’AVAIT. ELLE AVAIT LE CORPS PARFAIT POUR LE MANNEQUINAT : DES YEUX, UNE BOUCHE, DES CHEVEUX PARFAITS. ET, POUR MOI, L’ATTITUDE PARFAITE : “JE M’EN FOUS.”

Cette attitude s’est avérée être à la fois ce qui était si séduisant et dangereux chez Carangi.

Son look androgyne était en partie dû à sa sexualité. Décrit dans certains cas comme agressif et dans d’autres comme vulnérable, Carangi semblait avoir besoin d’être aimé – et surtout par des femmes.

Carangi a ensuite été mannequin pour Christian Dior, Giorgio Armani, Versace, Diane Von Furstenberg, Cutex, Lancetti, Levi’s, Maybelline, Vidal-Sassoon et Yves Saint Laurent, pour n’en nommer que quelques-uns. À l’âge de 18 ans, Carangi gagnait 100 000 $ par an. C’était plus que tout autre modèle à l’époque, ce qui a conduit de nombreux historiens de la mode à la surnommer le premier mannequin au monde.

Elle a ensuite atterri sur les couvertures de Vogue et Cosmos à partir de 1979. Puis la drogue l’a perdue.

Kate Moss

Saul Leiter

SAUL LEITER

Quant à SAUL LEITER, avant qu’il n’invente la couleur, ses photos de femmes désespérées sont parmi les plus belles, en Noir et blanc. Ci-dessous, juste 3 photos, Femmes réelles.

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