Bachelard, la poétique de l’infini 


Le billet sur Bergson m’a ramené sur Bachelard lequel l’a d’ailleurs critiqué sur sa conception de la durée et du temps. 

Bachelard est homme dont la plume,  autant théorique que poétique, gratte la périphérie de l’absolu, de la pureté de l’air d’en haut.

Un ami, Thierry Paquot, que je ne vois plus depuis des décennies a relu et relu “La poétique de l’espace“,  un chef-d’œuvre et à relevé des perles,  des “aphorismes improvisés” (c’est dans Philomag, mais je n’ai plus la référence sous la main. Je reviendrai la glisser) 

Le billet sur les énoncés-remèdes m’ont invité à coller ce que Thierry a glané 

aphorismes improvisés : « L’image, dans sa simplicité, n’a pas besoin d’un savoir. » (p.4) ; 

« Une telle peinture est donc un phénomène de l’âme. L’œuvre doit rédimer une âme passionnée. » (p.5) ; 

« L’espace saisi par l’imagination ne peut rester l’espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. « (p.17) ;

 « … un tiroir vide est inimaginable. Il peut seulement être pensé. » (p.19) ; 

« N’habite avec intensité que celui qui a su se blottir. » (p.19) ; 

« La maison natale est plus qu’un corps de logis, elle est un corps de songes. » (p.33) ; 

« Et la maison ne connaît plus les drames d’univers. » (p.43) ; 

« De toutes les saisons, l’hiver est la plus vieille. » (p.53) ; 

« l’image n’est plus descriptive,elle est résolument inspirative. » (p.63) 

 « Il y a des idées qui rêvent. Certaines théories, qu’on a pu croire scientifiques, sont de vastes rêveries, des rêveries sans limites. » (p.111). 

Bachelard, ce génie, cet ange des ondes, est mort seul et pauvre. L’injustice devrait être bannie. Par qui ? 

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