Dans tous ses états, suite : Pinturas negras

24 Goya Saturne dévorant ses enfants Scène des Peintures noires 1820-23 peinture murale à l’huile marouflée sur toile 143×81

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un billet sur les “Pinturas Negras” (peintures noires) de Francisco Goya nous permet, allègrement, comme pour une suite du billet précédent (“Philosophie et autobiographie”) d’affirmer que la peinture peut, à l’inverse de la philosophie, être le succédané (j’ai failli écrire “damné”) d’un état.

L’on sait qu’après sa grande période, Goya aigri et désabusé, sourd, emménage dans une maison aux alentours de Madrid appelée la “Quinta del Sordo'” (la ferme des sourds). C’est là qu’il s’isole, et presque fou peint directement sur les murs de la maison les “peintures noires”, transférées, par la suite sur toile, pour les exposer au musée du Prado.

14 oeuvres “de désarroi”qui, pour beaucoup, comprennent un mélange de noir et de teintes marrons. Violentes, presque colériques, dans le mental “noir”.

Une autre :

Encore une :

 

Une dernière “noire”

Mais, lectrice, lecteur, Goya a eu un temps que je n’ose qualifier de “blanc”. On n’ose pas dire “rose”, tant le cliché détruit la couleur..

Une ici :

Et une autre :

Oui, dans ce champ, l’oeuvre, comme le dit Nietzsche est produite par la “texture corporelle de l’état de l’artiste.”

Et ici, on peut dire “j’aime cette période”, “je ne l’aime pas”. Peut-être en fonction de ses sentiments, de son “état”. Pas dans le concept philosophique.

Moi, j’aime celle-ci :

Mais, quand on l’a cherché en ligne, je suis tombé sur cette image

Et sur celle-ci :

J’ai un peu honte de plaisanter de la sorte. Ca doit être mon “état”…

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