co-vide, vide.

ACS
Wolff

Aujourd’hui, ma gardienne glisse sous ma porte un nouveau magazine de “Philosophie Magazine”. Je prends avec un Sopalin et range dans un coin. Immédiatement, je vais en ligne, la lecture sur mon écran, la copie de ce qui peut m’intéresser, son partage avec d’éventuels lecteurs, me fournit l’aisance de la copie, du commentaire, du surlignage, de l’apostrophe et de l’offre du texte à mes ami (e)s.

J’ouvre donc la magazine en ligne et lis, dans le sommaire, un entretien entre André Comte-Sponville et Francis Wolff. J’ouvre, copie sur mes archives, et suis hâtif de lire.

ACS est un philosophe spinoziste, qui a accompagné des décennies de lecture philosophique. Il a souvent tort. Il a souvent raison. C’est un ami.

Francis Wolff est un humaniste, plein d’érudition, de coeur et de passion. C’est un ami. Au surplus, amoureux, comme moi, de la Corrida, la défendant, avec de beaux mots dans ses articles et bouquins (à cet égard, il est curieux de constater que le grand humaniste est un aficionado et la matérialiste spinoziste, certainement un anti-corrida. Comme quoi, l’humanisme mène à la corrida. Mais je me m’éloigne du propos. Il me faudrait une âme soeur qui me somme d’arrêter de dévier..).

Donc, je suis certain que je vais, dans la lecture, me délécter de ces esprits assez atttachants.

Et bien non. Du lieu commun, enrobé de chocolat verbeux, qui cherchent leur centre, en frôlant les bords, qui se gavent de leurs locutions, certes, appréciables, mais sans saveur ni odeur du neuf.

J’avais donc, un peu contrit, décidé de critiquer, au fil des phrases, comme je le faisais, assidument, avec ferveur, dans des années de fécondité théorique trop intense pour le repos de la vérité.

J’ai décidé que non.

Je donne le texte, comme à l’habitude et me tais. Les lecteurs peuvent se dire , se faire leur “opinion” (fantôme), sans commentaire (le “commentaire en dessous du billet de ce site étant rare, presque interdit)

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