Madrilène

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qui ont lu le premier billet de 2017 ont déjà vu cette photographie, prise à Madrid. Une inconnue dans un bar. L’on avait écrit qu’elle pouvait hanter les jours ou les nuits du photographe.

Depuis hier soir, allez savoir pourquoi, ledit photographe, dont vous imaginez peut-être l’identité,  ne pense qu’à elle. Impossible de s’en défaire. Et ce alors qu’il y a mille choses dans son escarcelle qui permettraient d’effacer cette image. Non, une véritable obsession. Il a même pensé à publier la photo dans un grand journal de Madrid, une sorte d’avis de recherche. Juste pour lui parler, dans le même bar.

On ne sait pas pourquoi. Son regard penché sur un plaisir certain, en mouvance, en attente ? Amoureuse ? Timidité amoureuse  ? Cheveux d’un lisse angélique ? Il ne sait même pas si elle est jolie. Lorsqu’on est hanté, la beauté devient secondaire.

Bon, on va bien voir ce qu’on fait de cette obsession. Bon ou mauvais signe ?

Òn verra bien.

En l’état, à vrai dire, il n’a pas vraiment envie de s’en débarrasser. L’incrustation obsessionnelle, dans les cerveaux, d’images de ce type sont plus féconds que des migraines. Peut-être même les chassent-elles ?

Hantise ? Non. Hanté. C’est différent. Il y a loin entre la peur et la jouissance.

PS. Ce week-end, on va écrire énormément, enfermé devant de grands arbres. Ne vous précipitez pas.

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