Naomi(e)

Il y a, déjà plusieurs mois, le 11 août exactement, je collais ici l’affiche de Mulholland drive, film mythique s’il en est, que je venais de revoir sur Mubi, la formidable plateforme de cinéma. Beaucoup savent, même si ça n’a aucune importance, que, depuis longtemps, je suis véritablement amoureux de Naomi Watts, laquelle a remplacé dans les rêves sous une couette, l’actrice italienne de ma jeunesse, Antonella Lualdi. Ce qui, là encore, n’a aucune importance, la mise en scène de soi étant vaine et inutile, personne, heureusement n’écoutant l’autre, tout le monde en a déjà assez avec soi.

Puis, sur le conseil d’une inconnue, j’ai vu la mini-série “The Watcher”, qui vient de sortir sur My Canal, je crois. L’actrice principale, les hasards n’existant pas, étant évidemment Naomi Watts. Série bien ficelée. Naomi, qui a délicieusement vieilli, n’a aucune crainte de montrer ses rides ou son corps qui n’est plus celui de ses 20 ans. Je l’adore et donnerai ce qui me reste à vivre pour passer un week-end avec elle, dans une station balnéaire anglaise. Je vais lui écrire. Il suffit d’écrire, sûr.

Mais même si ma passion pour Naomi est ce qu’elle est est et qu’elle n’intéresse que moi, il faut dire ce qui m’amène dans ce billet.

Il y a quelques jours, je faisais allusion au nouveau grand-père qui ne connaissait pas le prénom de sa petite-fille, caché, non encore dévoilé (la nomination chez les juifs). Le grand-père en question vient de connaitre le prénom de la nouvelle-née. Vous avez deviné : elle s’appelle Naomi. Ce type de hasard (comme dirait Horvilleur sur laquelle je vais méchamment revenir) ne s’invente pas. Et si de grands imaginatifs croient que je pourrais être ce grand-père, on serait au comble du mystère des choses. Naomi, donc.

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