poncif et pardon.

Persuadé que la personne qui, au téléphone, me l’a sorti, ne connait pas mon pseudo, je peux donc écrire, dans le style offensif, injonction d’une amie( cf précédent billet) : je préfère celui de Pascal que murmure, théâtralement, dans la fausse nonchalance de l’été, le faiseur, bravant le virus sur une terrasse de café bondée.

Il s’agit des poncifs qui donnent a ceux qui les clament leur propre conviction d’un enlacement époustouflant de la culture. Qui est donc celle de ‘Telépoche” (ça existe encore ?)

Celui qu’on m’a sorti aujourd’hui et que je croyais enfoui, remisé sous les estrades de bois vermoulu des collèges, c’est “carpe diem”. Je n’en revenais pas.

Et quand je dis que je préfère celui de Pascal, c’est pour tenter d’être sociable, évitant le “marteau théorique” qu’on veut me faire reprendre. C’est Pascal qui écrit dans ses pensées que :

le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie”.

Là, on pardonne. Bien que…

PS. Il faut m’extraire de cette acharnement de mon amie qui vit dans un pays où il fait très chaud et où le ciel n’est jamais bleu. Ça doit être ça : le bleu nous ramène aux caresses. Et sans lui, il fait trop chaud…

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