un commentaire

Comme tous (…) le savent, peu de personnes connaissent mon site puisque je n’en donne jamais l’adresse. Non par crainte du commentaire ou du succédané classique du dévoilement de soi, puisque rien n’y est intime. Simplement par oubli et, je l’assure, malgré ce qu’on peut croire, par une minuscule modestie.

C’est donc avec une certaine surprise que je viens de recevoir un “commentaire” curieux (je ne peux dans WordPress, supprimer l’espace “commentaire” en bas d’article) d’une inconnue qui ne devrait pas me connaitre, me disant me “connaitre” et me clamant que mon billet intitulé “micro-réalité”, écrit il y a bien longtemps l’a “enchanté” dans sa “navigation” entre le correct et le désir” (ce sont ses mots)

Je colle, ci-dessous, le lien vers mon billet que j’ai donc relu (le clavier, hormis le centre de la théorie du monde qui nous accompagne, qui traverse les mots, est toujours ponctuel et on peut oublier l’humeur de sa frappe)

On peut le lire par un clic et revenir ici par la flèche de retour pour mes derniers mots conclusifs.

https://michelbeja.com/micro-creature

Je viens donc de me relire. La relecture de soi est toujours acrobatique. On s’aime ou on s’aime pas, on se trouve mauvais ou on retient une grande forme intellectuelle du soir de la frappe.

Ici, dans ce billet de circonstance, j’hésite entre rire et sourire. Pourquoi avais-je écrit ce billet ?

Merci à la personne qui a commenté de me dire qui elle est et d’où elle parle. Son verbe me fait croire qu’elle est est dans les mots de jonglerie. Les meilleurs.

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