Tristeza III. Le ravage, encore.

C’est une amie, très chère, psychanalyste acharnée, jamais de passage,très sérieuse dans l’apologie joyeuse de toutes les vies du dedans, du dehors et, partant, chercheuse des mots triturés, travestis, joués, balancés, déterrés, qui, à la lecture de mes petits billets sur la tristesse (Tristeza I, Tristeza II, cf infra) me fait remarquer que le mot désigne autre chose du côté des agrumes.

Elle cite Wikipédia:

“Le virus de la tristeza des agrumes, ou CTV (acronyme de Citrus tristeza virus) est une espèce de phytovirus du genre Closterovirus qui affecte la plupart des espèces de plantes du genre Citrus. Cette maladie, qui entraîne le dépérissement des arbres, est le principal fléau de l’agrumiculture dans le monde.

Le nom de « tristeza », qui signifie « tristesse » en portugais et en espagnol, lui a été donné par les agriculteurs du Brésil et d’autres pays d’Amérique du Sud en référence aux ravages causés par cette maladie dans les années 1930. Le vecteur le plus efficace de la transmission de ce virus est un puceron, Toxoptera citricida, ou puceron brun des agrumes.”

On avait donc raison. Saloperie de tristesse.

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