les os shakespeariens

Un ami, grand lecteur, persuadé que les fins d’années sont propices à la réflexion, l’écriture paresseuse et la question saugrenue me demande si j’ai une idée de ce qui avait amené Shakespeare à faire écrire ce mystérieux épitaphe sur sa tombe.

Je lui réponds que je ne connais pas cet épitaphe et nous passons à autre chose. Notamment sur mon essai sur le romantica, ce qui me donnait, au demeurant, l’occasion de lui dire que, pour divers motifs, j’avais abandonné ou du moins renoncé à sa publicité en ligne.

Mais je cherche et trouve cet extraordinaire épitaphe :

Au nom du Christ, ami, laisse dans son repos
Le mortel dont ces lieux ont reçu la poussière ;
Maudit celui qui touchera mes os ;
Béni celui qui respecte ma bière.

Je cherche encore et je trouve un article du Monde sur un documentaire TV : “William Shakespeare, à tombeau fermé”.

Je cite :
“Un documentaire tente de percer l’énigme de la sépulture du plus célèbre dramaturge anglais (sur France 5, à 20 h 45).

Par Mustapha Kessous Publié le 09 novembre 2016 à 18h08 – Mis à jour le 09 novembre 2016 à 19h29

Pourquoi avoir laissé une inscription qui est à la fois une bénédiction et une malédiction ? De quoi avait-il si peur ?

Quatre siècles de mystère
Dans “La Mystérieuse Tombe de Shakespeare“, l’historienne britannique Helen Castor tente de lever le voile sur cette énigme vieille de quatre cents ans. Une tâche d’autant plus ardue qu’une rumeur affirme que son corps est enterré ailleurs, tandis qu’une autre assure que son crâne a été volé en 1879 pour être revendu – sans succès – à un riche collectionneur. Qu’en est-il vraiment ? Avec l’aide d’archéologues, de scientifiques et d’anthropologues, Helen Castor a cherché à ­savoir ce qui se cache dans la tombe de l’écrivain, mais sans l’ouvrir. Car depuis des siècles, les responsables de l’église de la ­Sainte-Trinité ont toujours refusé de desceller la sépulture, afin de respecter la dernière volonté du défunt.

Cette enquête intéressante ne révèle pas grand-chose, si ce n’est que le crâne a bien été subtilisé à la fin du XIXe siècle. Reste qu’un jour, pour comprendre enfin ce qu’il est advenu du corps de William Shakespeare et mettre un terme aux rumeurs, les responsables de l’église de la Sainte-Trinité devront bien se reposer la question : ouvrir ou ne pas ouvrir la tombe ?”

Fascinant, fascinant. C’est ma découverte du jour. Je reviendrai, évidemment sur Shakespeare. Plus tard, l’année et les tâches utiles commencent.

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