Solitudes

Il m’est arrivé de dire aujourd’hui que la solitude n’est aucunement une situation matérielle, un état,  une posture volontaire ou involontaire.

En réalité, c’est de la faculté, la joie de partager dont il s’agit. Une idée,  une image, une foi, une couleur, une musique.

Dès lors, l’être entouré, plein d’autres autour de lui, dans sa maison,  est un solitaire malheureux de l’être, s’il ne partage pas, joyeux de ce partage. Et celui, seul dans ses murs, comblé par le bonheur du partage avec d’autres à 800 m ou 8000m de son ,ieu d’attache est au milieu d’une foule flamboyante et navigue au-dessus du monde. Il est aussi vrai que l’idéal est un partage du lieu et de l’idée, par deux personnes. Cependant les certitudes primaires de la vertu de la solitude fabriquent, paradoxalement, les exils.

J’ai sauvé les heures qui venaient,  s’annonçant très lourdes, d’une personne aux mille boucles dans le ventre, que la méchante tristesse avait donc enlacée.

Il suffisait de partager, sans autre volonté, cette idée sur le partage

C’était ma journée pascalienne, de partage sur le partage.

Demain sera un autre jour.

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