Après avoir laissé passer, oreilles bouchées, le débat vain et inutile sur la disparition de la croix chrétienne au sommet des Invalides, lequel qui a pu combler le vide de certaines émissions, on s’est interrogé sérieusement sur l’esthétique. Ou, du moins, l’intérêt artistique, ce qui, en ces temps, peut s’avérer antinomique.
Il s’agit donc de l’affiche pour les J.O de Paris 2024.
D’abord, une impression première de fouillis et un besoin d’appel d’air, d’un minimalisme dans la respiration du regard.
Puis, après plusieurs aller-retours, un intérêt grandissant dans le parti pris du foisonnement, presque du Brueghel.
Et, pour finir une adhésion totale à l’image qui nous fait tanguer de l’impressionnisme global, dans le magma fantasmagorique, au plaisir qui le contrarie qui est celui de scruter dans le prétendu informe.
L’affiche est une vraie affiche. Tant pis pour les râleurs de service, souvent râleurs contre l’art qui serait, comme le dirait LFI, celui des “golfeurs”.