Blue note, George Sand africaine pentatonique.

Il est courant de lire (wiki) que :

Dans le jazz ou le blues, la note bleue (en anglais blue note) est une note jouée ou chantée avec un léger abaissement d’un demi-ton au maximum, et qui donne sa couleur musicale au blues, note reprise plus tard par le jazz. Les notes bleues peuvent être considérées comme des notes ajoutées à la gamme majeure ; ces notes sont aux 3e, 5e et 7e degrés, abaissées d’un demi-ton.

Notes bleues (en bleu sur cette partition) : l’altération descendante des 3e, 5e et 7e degrés

La blue note est une sonorité qui correspond à une quinte bémol

Ou encore que :

Le terme blue vient de l’abréviation de l’expression anglaise « blue devils »(littéralement « diables bleus », qui signifie « idées noires »). La note bleue est utilisée par les musiciens et les chanteurs de blues et de jazz à des fins expressives, pour illustrer la nostalgie ou la tristesse lors de la narration d’une hioONstoire personnelle.

L’origine de la note bleue se trouve dans le système musical pentatonique africain, confronté au diatonisme occidental. La confrontation des noirs américains avec le système tonal européen et ses sept degrés a engendré l’adaptation du troisième et du septième degré (absents de leur gamme) en les infléchissant d’un demi-ton soit vers le mode mineur, soit vers le mode majeur. Cette modification peut dans certains cas être micro-tonale[4]. D’où l’ambiguïté du climat harmonique et affectif de cette musique

ON OUBLIE CE QUI SUIT, GEORGE SAND :

 

Où l’on parle des soirées musicales de Chopin, rue Pigalle, accompagné par sa copine évidemment, George Sand.

Les témoignages qui restent des participants aux soirées parisiennes de la rue Pigalle font la description d’un salon aux lumières baissées où Chopin, entouré de ses compatriotes, leur jouait du piano. Assis devant l’instrument, il préludait par de légers arpèges en glissant comme à l’accoutumée sur les touches du piano jusqu’à ce qu’il trouve, par le rubato, la tonalité reflétant le mieux l’ambiance générale de cette soirée. Cette « note bleue », terme de George Sand qui y voyait « l’azur de la nuit transparente » (Impressions et souvenirs, 1841), était alors la base de ses improvisations, variations ou le choix d’une de ses œuvres dans la tonalité correspondante

Schumann rapporte, non sans énervement, qu’à la fin de ce type de manifestation, Chopin avait comme manie de faire glisser rapidement sa main sur le piano de gauche à droite « comme pour effacer le rêve qu’il venait de créer ».

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