
Le débat sur l’imposition des ultra-riches, la redistribution, la dette, les retraites et autres clameurs morales sur les fins-de-mois-difficiles, les caddies-vides, la richesse des riches (1200) qui augmente, et tutti quanti, apanages sémantiques, quasi automatiques de la gauche, omettent, outre l’explosion gigantesque du pouvoir d’achat en 20 ans, un essentiel :
Il est curieux, en effet de constater que nul ne rappelle que pour ce qui concerne les impôts directs (qui représentent 46,1 % du PIB en 2023 selon les données de l’INSEE (l’un des taux les plus élevés parmi les pays de l’OCDE), Le nombre de foyers assujettis, ceux qui ont réglé l’impôt sur le revenu, est de 18,2 millions sur les 40,7 millions de foyers fiscaux (devant rédiger une déclaration). Ainsi, seuls 44,7 % des foyers fiscaux sont imposables (source INSEE)
Le débat sur la redistribution et la défense souvent démagogique des « classes populaires » ne doit pas omettre cette donnée.
L’on ne veut, par ailleurs entrer dans un débat sur son corollaire : ceux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu sont les principaux bénéficiaires des aides d’état (logement, revenus minimums et tout la panoplie).
On peut ajouter, pour “alimenter” le débat que la France est un modèle, que nul ne peut, dans le monde, émettre la moindre critique sur sa providence et son empathie sociologique. La France protège, très justement, son peuple. Et qu’il est juste de redistribuer et protéger les plus démunis, en dépensant moins là où on peut dépenser moins (ce qui est facile, sauf pour ceux qui dépensent l’argent confié politiquement)