
Alain Finkielkraut s’associe la démarche de reconnaissance d’un Etat palestinien le 22 septembre, par notre champion nucléaire Emmanuel Macron.
C ‘est son droit que de subir, un peu baveux par l’âge, le nécessaire “shame on you”.
Il justifie sa position en expliquant que :
« Je soutiens la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine, notamment à cause de ce qui se passe en Cisjordanie, » en rappelant que le gouvernement israélien avait brandi la menace d’une annexion en réponse à une telle reconnaissance, un scénario qu’il juge «dangereux»
Le cerveau de Finkie commence à fonctionner à l’envers : reconnaître un État aboutirait à une annexion, dit-il, c’est une menace du gouvernement à qui on donne donc les moyens de la mettre en œuvre.
Donc justement, en reconnaissant, il offre ce qu’il redoute, ladite annexion.
Quelque chose ne tourne pas rond dans le raisonnement.
Finkielkraut est devenu trop compliqué, peut-être trop vieux. Je ne comprends pas le paradoxe ou la contradiction. Je dois être trop simple. Ou trop vieux.
En tous cas, j’ai assez honte pour lui et ne lui ferai pas l’honneur d’une argumentation en réponse, en réalité trop facile.
PS. On m’a soufflé que Finkie était jaloux de l’ignominie de Grossman sur le génocide israélien. Il a voulu démontrer que, lui aussi, sait clamer l’impéritie à contre – courant. France culture est très fière. Et France Inter jubile…
Shame on you, Finkie. On aura fait au moins l’économie du salaire de ton garde du corps dont tu n’as plus besoin, la banlieue étant désormais ta chasse, comme Mélenchon et Faure
Shame on you !
MB
PS. J’ai été le premier juif séfarade persona non grata le Chabat, y compris dans ma famille, pour avoir osé en 1967 imaginé un État palestinien.