Impossible reconquête et paix.

Primaire, bon sens du soir.

1- La Russie s’est emparé de territoires ukrainiens, par la force en violant le droit international. Faisant des centaines de milliers de morts combattant, légitimement, pour l’intégrité territoriale de leur pays.

2 – La Russie a avancé, militairement, sur environ 20% du territoire. L’Ukraine ne peut reconquérir, par la force, ces territoires. Impossible, sauf guerre longue et ruineuse ou courte par la sortie des armes nucléaires tactiques par la Russie et une guerre mondiale annoncée.

3. Une aide des européens pour une telle tentative de reconquête ne peut que dégénérer en guerre nucléaire ou en 3 ème guerre, peut-être utile pour la Russie de Poutine un peu en déshérence.

Dès lors, l’on ne craint pas de dire que le principe anéanti du droit international peut, ponctuellement, sans le renier, être remisé pour empêcher qu’il ne devienne un vecteur de guerre. C’est pourquoi il a été inventé. Et jongler sémantiquement sur statut des territoires concédés.

4 – La Russie ne pourra initier une nouvelle annexion. Les cris d’orfraie des va-t-en-guerre sont adolescents. Dans ce cas, la discussion ne serait plus possible et le tapis de bombes se substituerait à tous les tapis rouges.

5- Dès lors, au-delà de la rage des familles d’Ukraine qui ont perdu leurs morts pour en venir à céder ce pourquoi il les ont perdu, de la légitimité du discours théorique dans le champs d’un droit évidemment malléable, sur l’impossibilité d’admettre une telle annexion, modèle pour les dictateurs, les ukrainiens doivent céder les territoires et entrer dans la paix. On pourrait néanmoins comprendre qu’on ne cède pas le Donetz non encore conquis totalement et s’en tenir aux lignes de feux du jour. Drame pour le doit et l’acceptabilité de l’annexion par la force mais geste unique qui évite carnage global et destruction dès économies.

Cete guerre aura été de clarification. On sait ce que Poutine veut ou voulait. Elle aura permis, ce qui n’est pas rien,  de fabriquer une nouvelle Europe prête à devenir puissance, incluant l’Ukraine qui s’en est  rapprochée. Poutine a ainsi généré ce qu’il redoutait (l’Ukraine européenne). Toute guerre a un effet pervers pour le vainqueur des territoires. Poutine a fabriqué une Ukraine occidentale.

On espère que les ukrainiens et les “pays dans la coalition volontaire pour l’Ukraine”, dont la France et la nouvelle Allemagne, remiseront le discours nerveux, primaire, irresponsable la des va-t-en-guerre et ne nous entraînera pas dans le désastre charnel et l’écrasement économique du temps de nos enfants.

En Ukraine ou ailleurs, Il faut savoir céder quand on ne peut reprendre ce qui a été pris.

En Europe, il faut désormais se concentrer sur la garantie de sécurité des ukrainiens contre une future annexion qui irait plus loins que ces territoires russophones conquis auxquels Zelensky comptait interdire l’emploi de la langue russe, alors qu’ils l’avaient porté au pouvoir, certains d’une protection culturelle figurant dans le programme de Zelensky.

La question de l’Ukraine étant réglée, la Russie prévenue d’une concession sans suites même type et calmée, l’Europe va pouvoir enfin, s’attaquer aux autres enjeux, notamment ceux dans l’ordre civilisationnel

MB

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Michel Béja