la séparation

Il ne s’agit pas ici de séparation dans le couple, ses affres, la banalité des mots qui soutiennent le sujet. On veut juste jeter quelques locutions sur « la solution à deux états », dans le conflit dit « palestinien ».

J’adhère à la proposition depuis longtemps, au grand dam de coreligionnaires.

Il est vrai qu’à l’origine, ma conviction était fondée sur l’idéologie, les peuples, leur disposition, leur existence, leur humanité. Sur la politique, pour faire bref, plutôt sur l’idéologie, celle de gauche, comme un souffle d’aspirateur qui venait s’incruster, en force, sous les bancs des amphithéâtres ou des salles de colloques que j’ai pu fréquenter.

Ma position n’a pas changé : la solution à deux États. 

Sauf que désormais, il s’agit de séparer les deux peuples qui n’ont rien, à l’inverse des artistes pleurnichards ou des écrivains qui cherchent à vendre, rien à se dire.

Cette séparation permettra, paradoxalement à Israel d’exister, à la Palestine d’administrer son Etat. Sans slogan « de la rivière à la mer », sans l’absurde « droit au retour », dans la clarification des deux entités, sans magma déstabilisateur. Sans drapeaux de haine de l’Occident, le substrat ayant disparu.

La séparation est une aubaine, l’État palestinien un don divin. Pour Israël et sa quiétude, son existence.

Évidemment, le moment choisi par notre adolescent au pouvoir, en quête de reconnaissance dans la Cour de récréation n’est pas le bon. Offrande au Hamas et otages, dans un cercueil ou amaigris dans les tunnels où se répandent, en vrille, des tornades diaboliques, des mutilations horrifiques.

Bien sûr qu’il fallait attendre et connaitre le numéro de téléphone de l’État palestinien, ses frontières, sa volonté de reconnaitre l’État voisin.

Mais même avec cette infamie des nations et des hommes qui camoufle la haine du juif qui n’est plus une victime, tête baissée, prête à être tranchée, on prend, on prend.

On est pour la solution à deux états, vite. Enfin, la séparation.

Et si le futur État palestinien veut la guerre (entre États, qu’on ne souhaite pas) il l’aura. Et si la Palestine veut devenir à l’égard d’Israël, l’Algérie de la France, tant pis pour l’humanité.

Vivement la séparation. Vive la solution à deux États !

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Michel Béja