Il existe donc, en France, 3 chaines d’info
LCI, qui est surnommée « Radio Kiev », qui, à grands renforts de généraux à la retraite, consultants nécessairement matamores (mort ?) et de Présidentes d’associations ukrainiennes, se prétendant journaliste ou spécialistes, passe son temps à rêver de la guerre contre la Russie, dans une violence irresponsable qui ne cesse de grimper. Cette chaine devrait être renommée « LGI », la guerre immédiate. Notre Président devrait la présider.
BFM, aux présentateurs pâlots, sans ligne, sauf celle qui, fait monter l’audience, au gré de l’actualité. C’est la chaine qui, elle, à grands renforts d’images inopportunes, nous balance un reportage annoncé en continu pour demain dimanche, au titre sanglant, rempli d’enfants de Gaza. Ces enfants sont certainement en souffrance. Mais nul ne peut nier, nul ne peut aussi s’empêcher de clamer qu’il s’agit là d’une conséquence de la posture diabolique du Hamas qui s’abrite derrière les gazaouis).
Donc cette chaîne à l’heure de la paix et de la libération des otages par le même mouvement qui fait souffrir son peuple, nous diffuse demain un reportage, prétendument exceptionnel, intitulé « Gaza, l’arme de la faim ». J’ai assez honte pour l’inintelligence de ce canal. Jean-Luc Mélenchon choisit cette chaîne pour s’exprimer.
CNEWS qui, elle ne se défait pas de sa ligne assumée, un peu lourde et répétitive sur le « réel » qui se limiterait aux faits divers, certes faits de société, qui ne peuvent, cependant, complètement, se substituer à l’essentiel qui se terre dans les menaces de guerre et de violence internationale.
On rêve d’un « cinq colonnes à la une », permanent, bref d’une petite intelligence du traitement de l’information.
PS. BFM pourrait déprogrammer son reportage au titre infamant. LCI pourrait mettre à la retraite du cachet ses généraux à la retraite, CNEWS pourrait s’arrêter plus sur l’actualité essentielle, qui passe aussi par les guerres dont rêve, inconsciemment, LCI, en alimentant, chaque heure, en continu donc, la hargne et l’envie de guerre dont personne ne veut (sauf les journalistes et les généraux).