Je m’étais juré de ne jamais écrire, ni sur le Covid-19, ni sur la prétendue impéritie de nos gouvernants, tant il est facile de manier la critique, collé aux messages Whatsapp lesquels, désormais, gouvernent la pensée. Tous sont devenus, entre deux vidéos ou photos humoristiques, (essentiels, salvateurs, dans la nécessité) scientifiques, politiques, analystes, polémistes, grands manitous de la vérité.
Le peuple se déchaine. C’est normal, disait Spartacus, lorsque l’on est enchainé.
Il y a sûrement du vrai dans la doxa, l’opinion Facebook. Comme il y a sûrement du faux. Je ne peux, une seconde, croire que nos experts soient des assassins, soucieux du profit des grands laboratoires. Ça sent, ça pue trop le complotisme, ce discours majoritaire.
Tout le monde y va de sa pensée définitive dans cette affaire Raoult. Y compris, désormais, Raphaël Enthoven qui contribue à l’abonnement de l’Express pour 2 euros par mois, sans engagement. Je ne sais pas ce qu’il dit puisqu’aussi bien ça ne m’intéresse pas, même s’il a raison.
Le centre de ma pensée se plante sur les malades, les solitaires, les malheureux. Et sur le bleu du ciel, qu’il faudra bien retrouver et bénir, à la fin du confinement, en applaudissant, à heure fixe, donc à l’aube, lorsque le soleil se lèvera sur un jour non-viral.
A vrai dire, si je viens ici titiller le sujet, c’est pour gloser sur une expression, alors, qu’encore une fois mon opinion me semble aussi vaine que celle de la doxa précitée, y compris la doxa scientifique qui n’aime pas les cheveux longs, qui serait concomitants d’une hérésie. Un peu un “Antoine” de la Science, ce Raoult que je ne veux ni défendre ni vilipender. Ma voix n’étant rien, sauf si elle vient se ternir, rauque, grasse et métallique, par un mauvais virus…
L’expression est celle de mon titre.
La chloroquine, d’après ce que j’ai lu (je ne regarde pas la TV, ni le lis la Presse, mais suis assailli de mails publicitaires qui donnent à lire les titres d’articles pour aller appâter le manant et provoquer les abonnements, à bas prix, à des revues auxquelles je suis déjà abonné…), donc la Chloroquine serait de la Nivaquine. Je viens de l’apprendre. Celle que j’ai pris, pendant plus de 4 mois pour prévenir le paludisme lors d’un long séjour en Asie du Sud-Est, en Malaisie essentiellement.
Elle a des effets secondaires (yeux et cœur). On le sait, on le crie presque. Sans parler des attaques ponctuelles de l’oreille interne pour ceux qui ont cet organe “sensible”. Elle provoque acouphènes et vertiges. Ici, je ne dis que ce qu’on sait.
Donc, attention aux cardiaques et aux glaucomiques. Et, moins grave, aux acouphéniques.
Mais, j’ai cherché en ligne. Est-elle nocive pour les autres ? Je n’ai pas trouvé.
C’est idiot, c’est bête ce que j’écris et ne sais si je vais “publier” mais si « si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal », on devrait essayer, non ?
Ce que les marseillais font, parait-il…
L’intérêt de cette incursion dans le Covid, malgré ma promesse est de réfléchir à cette expression.
Le bien qui ne fait pas du mal. C’est mon leitmotiv.
Il n’y a que ceux qui se flagellent, dont la peau est incrustée par le péché originel et qui détestent le bien, le bon, la jouissance, le bonheur simple, la caresse, la joie des corps, celle des âmes, le frôlement des airs supérieurs, cosmiques et doux ,qui pensent le contraire. Des malfaisants du monde. Des amoureux de la souffrance.
Donc, ça ne fait pas de mal ? Allons-y.
Simple et non intellectuel, non ?
PS. J’aurais pu gloser sur la pensée de Nietzsche, de celle de Heine ou Schopenhauer sur le mal, le bien, la souffrance, l’origine du monde et les nécessités de l’homme. Ca aurait été plus sérieux. Mais j’ai préféré l’affirmation simple. En m’en tenant là.
Ça fait du bien…
Je clique pour publier ce billet écrit en quelques minutes,sans véritable réflexion ?
Oui.