Je ne connaissais pas le concept. Et venant de l’apprendre, je le livre ici
Le paradoxe de Moore, du nom de son inventeur,George Edward Moore.
“It’s raining outside but I don’t believe that it is” (Il pleut dehors, mais je ne crois pas qu’il pleuve).
Ou encore : « Je suis allé au cinéma mardi dernier, mais je ne crois pas y avoir été. »
Donc, un défaut logique de la construction de l’énoncé. Etrange et inutile. Contradictoire. Paradoxal, du point de vue de la logique s’entend.
Une insolubilia que les philosophes et les logiciens et même les mathématiciens adorent pour éprouver leur capacités de raisonnement, d’analyse. Les cerveaux ont le droit de jouer.
Tous connaissent celui du menteur dans le paradoxe d’Epiménide. Le menteur dit-il la vérité lorsqu’il dit « je mens » ?
Si vous cherchez en ligne, vous trouverez des centaines de pages sur le paradoxe de Moore.
Mais relisez et tentez, comme j’ai tenté, de vous en tenir au mystère de la phrase,laquelle, juste en suspens, vous laisse pantois.
La jouissance brute du texte absurde qui se substitue à la froide analyse mathématique…
La jouissance est, proprement, reposante. Plus que l’analyse. N’en déplaise aux analystes de tous bords, y compris ceux du cerveau.