le retour du nunuche

On se plaignait depuis un certain nombre d’années, envahies par le wokisme et le métoodisme ridicule des scénaristes de Netflix ou Apple Tv qui nous abreuvaient des mêmes scènes et des mêmes thèmes. Baise ardente sur les îlots de cuisines, boutons de chemisiers déchirés dans le halètement violent convenu, homosexualité obligée, pour le change, antiracisme obligatoire, pour démontrer le scénario correct. Bref de bons sentiments auxquels on adhère sincèrement même si, à la longue, c’était trop “téléphoné” et prévisible. Et, partant ennuyeux. Et, en réalité, on ne faisait qu’attendre l’attendu.

Les scénaristes ont dû le comprendre, mais sans intelligence. Ils ont tenté le retour au film d’amour (le seul acceptable à part les autres).

Mais à vouloir revenir au sentiment non politisé, ils sont tombés dans le piège, le miroir inversé. Et donc le nunuche de chez les nunuches

Je viens en effet de voir sur Netflix, un de leurs derniers films proposé sur la plateforme.

Dans “My Oxford Year”, Sofia et Corey Mylchreest tombent profondément amoureux jusqu’à un drame ne vienne chambouler leur idylle naissante. On apprend en effet à la moitié du film que Jamie (Corey Mylchreest) est atteint d’un cancer et qu’il ne souhaite pas suivre de traitement. Plutôt que de vivre ses derniers mois dans l’agonie, il préfère profiter de chaque instant qui lui reste. Si dans un premier temps il repousse Anna, pour ne pas qu’elle le voit mourir, il accepte qu’elle reste à ses côtés et qu’elle fasse une croix sur le job de rêve qui l’attend à New York.

Je jure sur ce que j’ai de plus cher que je n’ai jamais vu un film aussi mauvais, mal joué, idiot, sans talent, et surtout nunuche, nunuche comme jamais.

Je vais désormais apprécier le lot commun des séries en vogue.

Mais peut-être Netflix a permis ce film pour nous accrocher à son langage légendaire, en construisant la comparaison.

C’est une hypothèse.

Plus nunuche tu meurs. Plus niais, tu trouves pas. C’est assez honteux de faire ce cinéma.

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Michel Béja