Nathaniel, Famous Blues Raincoat, géant, titre 11.

Nathaniel Rateliff

Encore de la musique dont on dit qu’elle accompagne tout.

De grandes et grands interprètes rendent hommage à Léonard Cohen,

Cependant et comme le relève le chroniqueur Qobuz, qu’on peut lire plus bas, le titre Famous Blue Raincoat par un Nathaniel Rateliff “touché par la grâce” est assez sidérant, époustouflant. Il est rare d’entendre chanter comme ceci. C’est LE TITRE 11 de l’album. Sidérant ce chanteur.

L’Album

La vidéo :

ET POUR CEUX QUI VEULENT JUSTE LE TITRE TELECHARGEABLE (CLIC DROIT), LE VOICI :

Enfin, je donne le commentaire QOBUZ :

Extrait Qobuz :

Si Blue Note s’est imposé dans l’industrie musicale contemporaine comme la marque la plus emblématique du jazz et de son histoire, voilà belle lurette que, participant de ce vaste mouvement d’hybridation esthétique qui caractérise notre postmodernité, le label s’est ouvert à des artistes plus “transversaux”, riches d’univers flirtant avec le hip-hop (Robert Glasper) mais aussi la pop (Norah Jones) ou la country (Bill Frisell). Ce projet conçu et supervisé par le grand producteur Larry Klein (Joni Mitchell, Melody Gardot, Tracy Chapman, Madeleine Peyroux – la liste de ses collaborations est infinie…) sous la bannière Blue Note, s’inscrit sans contestation dans cette tendance syncrétique, qui entreprend de rendre hommage au mythique songwriter canadien Leonard Cohen en invitant un panel de chanteurs et chanteuses prestigieux de tous horizons stylistiques à s’approprier quelques-unes de ses plus belles chansons puisées dans quelque cinquante ans de production phonographique. Assurant la cohérence et la continuité esthétique de l’ensemble en offrant à chaque vocaliste le même écrin d’une petite formation “de jazz” composée autour de deux “artistes maison” (le grand guitariste Bill Frisell, dont l’univers explore ce même type d’imaginaire relevant de l’americana ; et le jeune saxophoniste afro-américain Immanuel Wilkins, star montante du label, qui, dans ses contrechants, insuffle tout au long du disque une inspiration résolument jazz), Larry Klein gagne incontestablement son pari.
Aucune faute de goût ni baisse d’intensité tout au long de ces 12 reprises alternant grands succès (Suzanne par Gregory Porter, autre poids lourd du label ; Hallelujah par Sarah McLachlan) et chansons plus confidentielles (Coming Back to You interprété dans un registre inhabituellement bas pour lui par un James Taylor bouleversant ; le crépusculaire You Want It Darker transcendé par la voix caverneuse d’Iggy Pop) et chacun selon ses goûts ira glaner son bonheur (de Norah Jones à Peter Gabriel, la palette est large…). Avouons pour notre part un vrai coup de cœur pour, dans des registres quasi opposés, la version résolument soul de If It Be You Will par Mavis Staples et la sublime reprise mélancolique de Famous Blue Raincoat par un Nathaniel Rateliff touché par la grâce. Une réelle réussite artistique ! © Stéphane Ollivier/Qobuz

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Michel Béja