Il est assez curieux de constater que les commentaires sur l’acceptation assez veule de la suspension des retraites, obtenue par un PS, dont on doit saluer la maîtrise stratégique qui a su profiter de la faiblesse d’un bloc et la trouille d’un autre omettent une variable :
Le RN milite également pour la suspension -abrogation de la réforme, étant dans le champ économique concurrent direct de LFI.
Finalement, il reste :
– Un bloc mécanique sans vecteur idéologique (le socle
ce qu’il en reste), sans intérêt.
Un bloc stratégique qui joue ses coups, prend les places, qui n’est plus un parti de gouvernement (le PS)
Ces deux blocs sont hors du futur, pions des magouilles devenus des syndicalistes. Hors du politique.
Puis deux blocs “civilisationnels” (RN et LFI) dont l’un (RN perdra sa partie identitaire en voulant caresser son peuple friand de retraite abrogée et l’autre bientôt isolé et dangereux physiquement,.dans son rêve d’un”Grand soir” et le chaos.
Ceux qui se tournent vers l’histoire devraient s’intéresser à l’Italie, sa chrétienté et son ultra-gauche.
Cette séquence est donc génératrice de violence.
La seule solution réside dans l’abandon du programme économiste gauchiste du RN qui lui fera perdre très peu de voix, l’aspect identitaire-immigration, civilisationnel était au lui seul un discours fédérateur idéologique qui pourra combattre la vision de l’admiration de la créolisation effaçant la civilisation judéo-chrétienne de LFI.
En conclusion, le seul problème : l’idéologie du RN pour ce qui concerne l’économie. Par son abandon, plus rien ne devient bancal. Et que le RN devienne un parti de droite, ce qu’il n’est pas.