L’épisode, dans le style du pur mauvais roman de gare, allègrement mis en scène, ce matin, par les chaines d’information, en quête de sensationnel politique, est une mascarade.
Il s’agit de l’entretien Macron-Bayrou, anormalement long, tendu selon les proches du béarnais, à l’occasion duquel notre Président aurait annoncé au Maire de Pau qu’il n’était pas choisi. Et du coup de force de l’intéressé qui aurait mis dans la balance, dans une sorte de chantage, le départ du Modem de la frêle coalition présidentielle.
Les journalistes et jeunes éditorialistes au verbe court et lourd, s’en sont donné à cœur joie.
Sauf, c’est une conviction, qu’il ne s’agissait que d’une mise en scène pour faire passer d’un côté la nécessité d’une telle nomination, de l’autre la démonstration de l’autorité inédite devant le pouvoir du fils devenu monarque par le père, une sorte de mort freudienne ou shakespearienne de l’enfant devenu Roi, Ce qui arrange tout le monde et fait avaler toutes les couleuvres qui glissent, rieuses, sous les tapis rouges des palais élyséens et autres antichambres des Hôtels de Matignon.
Nous en sommes convaincus.
A qui veut-on faire croire que le Modem aurait voté une censure par dépit personnel de son chef ?
On se moque de nous. Personne ne l’a relevé…