réveil kantien

Allez savoir pourquoi, il y a des jours où les réveils sont mystérieux, et, partant, féconds. C’est le cas aujourd’hui. Dans la cuisine, je fixe d’un regard amorphe le liquide qui coule de la cafetière, décidément bien lente. Et, curieusement, me vient, comme un flash, une pensée kantienne, la maxime bien connue du « grand chinois de Königsberg » :

« Que se passerait-il si tout le monde agissait comme moi ? ».

Après avoir bu mon café, j’ai cru, un instant, vraiment un très court instant, que mon action était, effectivement, universalisable.

On se console comme on peut. De je ne sais quoi.

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