Le poulet est désormais dans un couffin, chaud et parfaitement mort.
La tante le pose sur la table de la cuisine. Lui est debout, les bras croisés.
Elle lui caresse les cheveux. Il sourit. Elle lui rappelle que le lendemain, c’est un jour de boulanger. Il doit venir vers 10 heures. La pâte aura levé.
Les poulets tués par le rabbin et les pains à cuire dans le petit four du boulanger.
C’était l’enfer, lui a dit un jour Anna, la Mort et le Feu.
Non, lui a-t-il répondu. La joie, la joie…