La.rue arabe s’est enflammée sur une prétendue frappe israélienne sur un hopital de Gaza.
La rue française, elle, s’est fait porteuse de fleurs devant un établissement scolaire, très timide pendant une minute de silence.
C’est dans la vision de ces deux rues que la césure du monde se révèle désormais. Le cri, souvent salutaire, n’est plus partagé. Il est devenu l’apanage de la terreur.
La France a peur, mâchoires soudées et roses blanches sur un mur souillé.