Dommage, pas déserteur.

Non, je n’ai aucune envie de mourir pour l’Ukraine.

Il est donc dommage que, trop vieux pour être mobilisé, au surplus exempté, je ne pourrai pas déserter, en l’expliquant ou le chantant. N’en déplaise aux va-t-en guerre, ces idiots spécialistes, colonels aux yeux roulant de bêtise, généraux aux tempes absentes et autres marionnettes excitées sous la houlette des minuscules journalistes, irresponsables du verbe de TV- RADIO- KIEV. LCI, pour ne pas la nommer. Ils s’amusent à faire la guerre tous ces retraités, ces hurleurs de micro, à l’affût du cacheton de consultant.

Pas vu de sondage sur les français prêts à mourir pour l’Ukraine.

On n’a pas demandé à naître et on ne veut pas mourir, irradié, pour un bout de pays ukrainien qui peut vivre sans ce lambeau de terre aux mille passés, qui frôlent la Russie, qui en est l’origine même.

Juste un bout de terre à donner, sans canons ni atome, à cette grande Russie malade, en mal de puissance d’âme, dostovieskienne, affamée de reconnaissance de son existence, niée après le soviétisme, par l’Occident arrogant dans sa chute.

Faiblesse de l’Europe occidentale, championne des budgets pléthoriques et des normes saccageuses, en perdition  idéologique, sans thème autre qu’argentier qui la structurerait. Qui pourrait être plus forte si elle ne donnait pas, pour le théâtre, l’accolade à Zelenski. En acceptant, pour la  paix, pour la vie, jusqu’à la reddition pour ces km2 au centre de l’apocalypse nucléaire. l’Ukraine, notre Sarajevo.

Il est désormais acquis que la négociation passera par l’abandon de terres. On perd du temps et de l’argent avec cette histoire.

On peut, pour l’avenir de nos enfants, glisser, un petit temps, pour un petit espace, sur un principe discutable qui est celui de la territorialité ukrainienne non vitale (comme peut l’être celle d’Israël, pourtant lourdement attaqué). A défaut, on sombre dans l’irraisonnable.

On pourrait accorder à la non-raison (Poutine, pour la nommer) une concession qui ne changerait pas la face du monde, sauf pour ceux qui embrassent la guerre, comme une nécessité humaine. Une guerre qui surgit toujours par un évènement jamais central, juste un fait presque divers. Tout aurait pu être évité sans guerre mondiale.

Tous sont fatigués et d’abord les russes et les Ukrainiens. Et la fatigue appelle le repos, la pause, la suspension, ici celle de toute échappée guerrière qui n’est que le succédané de cette même lassitude qui nous plonge dans l’improbable.

Il faut donc arrêter de vouloir la guerre et enlacer Zelenski, parfait netflixien de tréteaux, Churchill de magasin de figurines, dans sa volonté de mondialisation du conflit. Les ukrainiens sont épuisés et n’osent le dire, emportés dans leur silence par le discours de ceux qui leur dictent, à leur seul profit, les principes prétendument immuables qui fondent le Territoire. Tout en laissant le leur envahi par ceux qui, nouveaux conquérants idéologiques, ne le respectent pas.

La défense de l’existence d’Israël, pourtant omise dans les discours ambiants, peut être plus importante que la défense d’une terre russo-ukrainienne. Surtout à l’heure où 1/4 des sympathisants LFI sont favorables au départ des juifs français de la France. Pour aller vers un pays dont l’existence est niée.

Il est temps que LCI se calme. Il est temps de revenir au bonheur sur terre et de laisser les gens vivre, dans leur espace amputé (les ukrainiens) ou limité (Israël).

LCI devient un faiseur de guerre comme LFI est un fabricant de conflit.

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