dommage pour la photographie

1 – Voici le genre de photos que les photographes (ici Cécile Plaisance) feraient mieux de ne pas prendre ou montrer. Elles ne font pas honneur à la photographie, sauf à considérer qu’elle est désormais concomitante de la médiocrité produite par la recherche vaine du vide ou de l’écart.

2 – ET VOICI LE GENRE DE COMMENTAIRES A BANNIR DES REVUES EN LIGNE. Je reste, cependant, abonné à la revue “L’oeil de la photographie” qui est capable d’autre chose. J’ai relu 10 fois, je n’ai pas pardonné l’impéritie d’une telle prose.

On doit dire au rédacteur ou à la rédactrice de l’article (qui n’offre pas son nom) que “patriarcal” s’écrit sans h.

Deux galeries présentent en cette fin de septembre le travail de Cécile Plaisance : la galerie Lagrange, à Bordeaux et la galerie Clémentine de Forton à Paris. Et dans son dossier de presse, on peut lire :

Cécile Plaisance a abandonné sa carrière dans la finance il y a plus de 15 ans pour se consacrer à sa passion : la photographie. Elle est connue pour ses photos lenticulaires de Barbie ou de modèles , où elle dénonce l’emprise patriarchale et religieuse sur la vie du sexe féminin : “À un moment de l’histoire, les hommes ont commencé à craindre le pouvoir des femmes. Et le patriarcat est né. Et la religion aussi. La perversion et la mauvaise interprétation des textes religieux ont imposé des codes de modestie aux femmes du monde entier. Aujourd’hui, après des milliers d’années de répression, les femmes peuvent sortir de leur coquille. Toutes avec des missions différentes mais avec la même force vitale et (parfois même) la liberté de parler.”

Avec ses photos animalières, c’est une autre forme de liberté qu’elle cherche à mettre en avant. Avec son modèle Marisa Papen, bien connue pour ses clichés de nus en toutes circonstances, incarnation de la «Liberté», elle prône la liberté de se vêtir comme elle le veut tout comme de pouvoir se dévêtir. » Marisa est LIBRE et en lien avec son authenticité presque sauvage, animale ». Il en va de même pour Olga Kent, en totale osmose avec les fauves et autres espèces en voie d’extinction en Afrique . A travers cette série, Cécile Plaisance a souhaité ainsi montrer la fragilité de l’espèce humaine face à celle des espèces en danger de disparition. L’un sans l’autre, la vie ne sera plus la même.

Galerie Lagrange, du 22 Septembre au 7 octobre 2023.
7 Allée de Tourny. 33000 Bordeaux
www.galerielagrange.fr

Galerie Clémentine de Forton, du 22 au 28 Septembre 2023.
6 rue de la Paix, 75002 Paris
www.clementinedefortongallery.com

Cécile Plaisance
www.cecileplaisance.com

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